Coucou les Chouchoutes,
Bon, autant vous prévenir tout de suite, Pascalou, il est pas très content.
Il y aurait pourtant de quoi l'être après la victoire du Pecq en finale de la Coupe des Yvelines de Futsal, dimanche après-midi, face à Mantes (2-1).
Hélas, tout ça est gâché par une sale ambiance qui commence à s'installer...
En tant que "vieux con" et fort de mon vécu non seulement dans le monde du sport mais aussi dans le monde associatif (pour rappel, plus de vingt ans dans un club de foot à peu près équivalent au Pecq en tant que joueur puis d'entraîneur-joueur responsable d'une équipe), je me permets de rappeler quelques vérités qui semblent échapper à certaines.
S'occuper d'une équipe, ce n'est pas simplement envoyer des sms aux filles convoquées et ouvrir le vestiaire le jour des matches et des entraînements. Des entraînements, ça se prépare (ben oui), des matches ben pour les jouer il faut des voitures pour se déplacer. Combien de coups de fil pour réussir à trouver des voitures pour vous emmener jouer et éviter les forfaits ? S'occuper d'une équipe, c'est aussi se battre en réunion pour avoir des terrains, des ballons, des créneaux... Et c'est d'autant plus dur quand au sein du club, certains semblent tout mettre en oeuvre pour se débarasser des filles...
Alors il est très aisé de débarquer à l'entraînement ou au match, de poser son cul dans le vestiaires et d'aller taper dans le ballon. Il est sans doute très aisé de tout critiquer et de ne jamais être d'accord.
Evidemment, tout le monde voudrait jouer les 90 minutes, tout le monde voudrait être convoqué tous les samedis, chacune à son idée sur qui devrait jouer ou pas, chacune a ses copines avec qui elle voudrait jouer, etc. Mais ce n'est pas possible de tout avoir !
Des choix doivent être faits et il y a forcément des déçues. On peut ne pas être d'accord mais c'est comme ça. A un moment, il faut trancher et ce n'est pas toujours facile.
Ces choix, eh bien c'est Mélanie qui doit les faire au risque de déplaire à certaines.
Aujourd'hui la section féminine de l'US Le Pecq n'a plus rien à voir avec l'équipe à 7 des débuts. Aujourd'hui, Le Pecq, ce sont près de trente filles qui viennent assouvir leur passion du foot. Et si ce développement a pu avoir lieu, c'est que des personnes se sont battues pour ça, en offrant par exemple des entraînements de qualité (je vous promets qu'en vingt ans de pratique, je n'ai jamais eu des exercices de la qualité de ceux que je vois le mercredi).
Et tant pis si mes propos passent pour du "copinage", mais une immense partie de tout ça est dû à Mélanie qui en fait beaucoup mais alors beaucoup plus que son contrat d'éducatrice au club ne le prévoit. Alors quand j'apprends tout le souk qu'il y a eu ce week-end pour des choses qui n'en valaient vraiment pas la peine, ben franchement ça m'énerve de constater que certaines oublient tout ça et remettent en cause son travail et son investissement.
J'ai toujours eu tendance à me sentir bien avec des personnes plus jeunes que moi. Mais là, franchement, depuis quelques temps j'ai un peu l'impression de me retrouver au milieu de la cour de récré... Vraiment dommage...
Comme je l'ai écrit plus haut, certains au club seraient sans doute ravis que l'équipe de filles ne "pique" plus de créneaux et de terrains aux autres équipes. Certains n'attendent que ça. C'est une évidence. Ce n'est vraiment pas le moment de partir en sucette... Alors si vous vous tirez dans les pattes, c'est la cata assurée. N'oubliez pas que vous êtes un club, une équipe au sens large (je ne fais pas de différence entre la PH et la PL) et que si vous n'êtes pas solidaires, toutes ces embrouilles finiront un jour ou l'autre par se répercuter dans les résultats.
Voilà, tout ça n'est que mon avis, le sentiment d'un vieux con (pour "vieux", c'est sûr pour "con", je vous laisse juger) à l'issue de ce week-end. Faites-en ce que vous voulez...
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